L'histoire du Prieuré

Une fondation Grandmontaine datant du XIII siècle

Alice Cherbonnel dite
"JEAN DE LA BRETE"

Pseudonyme littéraire d'Alice Cherbonnel, née en 1858 à Saumur et décédée en 1945 dans l'intéressant prieuré de Breuil-Bellay, sur la commune de Cizay-la-Madeleine, propriété familiale, où elle écrivait au sommet d'une tour.
Sous ce déguisement masculin, cette dame écrit d'une plume alerte des romans très féminins, destinés avant tout à des jeunes filles bien pensantes.

Jean de La Brète, nom de plume d’Alice Cherbonnel, née à Saumur en 1858 et morte à Breuil-Bellay (Maine-et-Loire) en 1945, est un écrivain français de romans pour jeunes femmes.
Alice Cherbonnel est née d'un père normand et d'une mère angevine2. Lucie Félix-Faure Goyau écrit à son sujet : « Jean de La Brète est de la race des fines conteuses de France, et notre pays peut se glorifier d'en avoir toute une lignée : les unes glorieuses; comme les Sévigné, les La Fayette, les Caylus, pour ne parler que du grand siècle ; les autres, plus modestes, plus effacées, inconnues ou presque, mais retenant cette alacrité d'esprit, qui leur est comme un trait de famille. »

Elle a connu un succès de librairie d'ampleur exceptionnelle avec Mon oncle et mon curé1 (1889) qui a été couronné par l'Académie française (Prix Montyon en 1890) et constamment réédité jusqu'en 1977. Ce roman a été adapté au cinéma en 1938. Trente-cinq autres romans suivront.
Mon oncle et mon curé est la première œuvre d'Alice Cherbonnel, une jeune fille de province. Elle a attendu six ans avant de porter le roman chez un éditeur, poussée par des amis. Le roman est publié sous le pseudonyme masculin qu'elle s'était choisi : Jean de La Brète. « Quand on lui [Jean de La Brète] demanda comment s'était annoncé pour elle le succès, elle répondit qu'elle ne le savait pas du tout. Elle vivait retirée avec sa mère, ne recevant ni L'Argus ni Le Courrier de la Presse, et son livre passait de mains en mains, les éditions se multipliaient. » (extrait de l'introduction au roman écrite par l'auteur Lucie Félix-Faure-Goyau5 (1866-1920), fille du Président de la République Félix Faure).

Mon oncle et mon curé raconte les premiers émois amoureux d'une orpheline impertinente, dans une langue allègre parfumée à l'eau de rose. Ce court récit rencontre un succès de librairie d'ampleur exceptionnelle et est adapté au théâtre, puis au cinéma ( scénario de Jean Nohain ). Il paraît en 1889, est couronné par l'Académie française et est constamment réédité, au moins jusqu'en 1965.

Amazon en propose une édition numérique au format Kindle en 2016. Il est traduit en anglais, en espagnol et en néerlandais.

Dans la lignée de ce roman, Jean de La Brète publie environ 35 ouvrages, habituellement chez Plon ou dans la collection Nelson.

Jean de La Brète était encore citée dans le Grand Larousse de 1962, mais elle ne figure plus dans le Grand Robert des Noms propres, paru en 1984. Elle a droit à une courte notice dans l'encyclopédie Wikipedia.

Il existe trois rues " Jean de La Brète " en France : l'une à Saumur, l'autre à Cizay-la-Madeleine, la dernière à Saint-Sylvain-d'Anjou. 

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